le 24 janvier 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

Extraits de l'homélie de Don  Diègue
 

 

 

   
 

Notre Seigneur Jésus nous laisse un commandement nouveau : « C’est de nous aimer les uns autres. » En quoi ce commandement est-il nouveau puisque dans l’Ancien Testament, bon nombre de livres l’exigeait déjà ?


 Mais la spécificité de l’amour dont nous parle Jésus se situe dans le sacrifice total et gratuit de soi. L’amour vrai et sincère est un pur don qui dépasse tout sentiment. Il est parachevé par le pardon. Prenons l’exemple d’un couple où l’homme et la femme veulent de se marier. Ils se regardent les yeux dans les yeux, ils envisagent l’avenir avec joie, tout est rose dans leur tête et ils ne voient qu’un avenir meilleur. C’est peut-être de l’amour, mais il reste encore à le vérifier, car c’est dans les épreuves qu’ils peuvent réellement examiner la qualité de leur amour. Les jours, les semaines, les mois, les années passent. Les enfants sont nés. Un soir, après la sortie du service, de l’atelier, du marché ou de l’université, il ou elle rentre tout énervé (e), épuisé(e)… Ils  viennent à se quereller suite à une mésentente. Ils se boudent et ne se parlent plus. Chacun prend sa direction dans la même maison. Alors chacun se demande en lui-même : « Est-ce qu’il ou elle m’aime encore ? » Il ou elle se dit aussi : « Je n’arrive plus à le ou la comprendre. » Mais quelques jours après, il ou elle lui dit : « Pardonne-moi ! » Il ou elle pardonne et puis la vie nouvelle reprend. Là, il commence à y avoir un amour vrai. Voilà l’élément essentiel qui vérifie la qualité d’un amour : le pardon. La pierre de touche d’un véritable amour, c’est le pardon mutuel.  Nous y parviendrons grâce à un effort de volonté. Cela ne nait pas du jour au lendemain.

L’autre point capital de l’amour que Jésus nous enseigne est le sacrifice. Il dit : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »

« Notre Seigneur a donné sa vie pour chacun de nous, il a donné son cœur, il a donné son corps et n’a rien réservé ; et il ne veut pas que nous fassions aucune réserve à l’égard de notre prochain, excepté celle de notre salut éternel. »  Voilà comment saint François de Sales conçoit l’amour du prochain. Nous sommes aussi invités à faire de même, mais d’une autre manière.

 

« Saint François de Sales est un des saints les plus aimables. Peu de saints ont réalisé un si parfait équilibre entre l'austérité et la tendresse, la force d'âme et la douceur, la noblesse et l'humilité. Jésus, le bon Pasteur a peint en lui l'un de ses plus beaux portraits. Une seule affection brûlait son cœur d'apôtre : Jésus !

" Vive Jésus que j'aime ! " C'était là comme le cri habituel de son cœur, blessé au vif par l'amour du Sauveur des hommes : il avait ce mot souvent à la bouche, et sa plume prenait plaisir à l'écrire dans ses lettres. "