13 septembre 2015
 

Texte d'homélie  à 

deux voix :

Louis Brisson osfs
et Maurice Riguet osfs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette colonne

demande de
démêler le vrai du faux !

Tout est question 
de point de vue !

 

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« Il est bon que ce soit les sages, c'est  à dire « les vieux ») qui parlent ! »

 

 

... Nous n’attendons pas l’amélioration du monde, ni sa conversion."

 

 

De l’importance de se taire et faire silence !

 

Notre engagement dans la vie religieuse n’est pas « un saut dans l’inconnu... »

 

 

 

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Il faut que nous devenions d’autres Jésus-Christ ! »

 

 

 

 

Oblat, comme du bon pain offert  ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vivre au milieu d'une population sans abri, sans ressources, dénuée de tout, à qui personne n'a jamais apporté une lueur de vérité.

 

 

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...un  renoncement continuel à son propre jugement ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 « jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits… »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 « Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, mais avec douceur et crainte ».

Parakou

Voici quelques  photos de l'événement !

Le P. Guillaume reçoit les vœux et la "petite" foule des participants.

Guillaume et Bertholde accueil de la Cté osfs, la calebasse d'eau

Sous la bâche Noviciat : procession des offrandes, Berthole tient une colombe blanche.

Les concélébrants autour de Bernard de Clairvaux qui préside.

Bertholde : Merci !

 

Voici une longue Homélie prononcée
à l’occasion des premiers vœux
de Bertholde DANSOU osfs
C'était le 12 septembre 2015

  • Note du webmaster : 2661 mots : pour ne pas décourager les lecteurs
    l'idée première était de  faire  un digest !
    Mais réflexion faite ce texte est reproduit intégralement !
     

    Si toi lecteur tu ne lis pas tout : pas grave...
    On n'est pas du  style  à tout engloutir d'un seul coup !

    Alors pour t'encourager  à en pendre quelques brins
    j'ai  fait ma propre  vitrine avec quelques titres et questions ! 
    A chacun de faire  son  bouquet original

    et surtout... surtout  je  te dis ... réagis !

    Approuve, réfute, critique, mixte, mêle, démêle etc... excellent exercice
    pour soi ou
    en communauté (hé hé  belle idée ! )
    Excellent exercice qui ouvre  à partage !

    ... en forum...

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    Bonjour à tous frères et sœurs en Christ qui venez d’ici ou d’ailleurs…
    Et tout particulièrement je salue notre Père Provincial que je sais présent, maintenant, par la pensée s’il ne l’est de corps, et avec lui je salue tous les confrères OSFS.
    Je salue particulièrement les parents de Bertholde, sa maman, sa famille et tous ceux et celles qui sont venus aujourd’hui pour l’entourer, le soutenir dans ce premier engagement dans la vie religieuse…
    Je salue toutes les religieuses et religieux, prêtres, amis de Saint François de Sales, et tous les fidèles venus de près ou de loin… que vous vous sentiez ici chez vous, chez nous dans la famille salésienne…

    Enfin, je salue le Père Guillaume K. notre supérieur délégué, si je le mets en dernier c’est surtout pour dire que normalement c’est lui qui devait prononcer cette homélie pour une telle occasion… mais Il a usé de son pouvoir ou de sa persuasion, pour me demander de faire cela parce que selon ses paroles « il est bon que ce soit les sages (entendez « les vieux ») qui parlent ! » Alors que plus on vieillit, moins on a envie de parler, mais de se recueillir dans le silence et confier au Seigneur toutes les intentions, les personnes et les activités de notre province et surtout les jeunes en formation….. et attendre la venue du Seigneur dans l’espérance ferme et forte comme le dit si bien Bertholde dans son exposé de fin noviciat, je cite :

    « Ainsi, nous n’attendons pas l’amélioration du monde, ni sa conversion. Moi mon espoir n’est pas dans la réalisation de programme de paix ou de justice. J’attends une personne que j’aime : Jésus Christ. Oui ! Attendre le Seigneur Jésus encourage à vivre un christianisme biblique. Il est frappant de noter que ceux qui ont entretenu cette espérance de tout leur cœur sont restés sains dans la foi et brûlants dans leur amour pour le Christ. » (p.18)

    D’où l’importance de se taire et faire silence……
    Et donc je me dois d’obéir et je le fais avec plaisir et joie pour ce beau jour de la première profession de Bertholde dans la famille des Oblats de St. François de Sales. Je viens de faire allusion à l’exposé de fin de noviciat que Bertholde a écrit et je voudrais lui dire que notre engagement dans la vie religieuse n’est pas « un saut dans l’inconnu » comme il l’écrit (p.9) « donner sa main à Dieu est un saut dans l’inconnu ». Pour répondre et aussi assumer ma joyeuse obéissance je fais appel à plus vieux que moi, un homme merveilleux, notre fondateur le Père Louis BRISSON qui a prononcé une Allocution le 29 septembre 1900 pour la profession des Pères Chevrollier et Révotat avec ce thème : « Il faut que nous devenions d’autres Jésus-Christ », s’adressant aux deux pères qui finissaient leur noviciat et donc prononçaient leurs premiers vœux de religion, il leur disait :
    « Mes enfants, vous voulez être Oblats de saint François de Sales. Voilà votre désir, le but de vos efforts et le motif de votre présence ici. « Il faut que nous devenions d’autres Jésus-Christ »
    Et en parcourant le texte du Père Brisson, je me suis dit « tiens !, il connaît Bertholde, j’ai l’impression qu’il s’adresse à lui 115 ans avant !!! Alors, Bertholde, je te transmets ce que notre Bienheureux Père te dit aujourd’hui : (les modifications du texte sont de moi !!)

    « Mon enfant, tu veux être Oblat de saint François de Sales. Voilà ton désir, le but de tes efforts et le motif de ta présence ici. « Il faut que nous devenions d’autres Jésus-Christ »

    Mais qu'est ce qu'un Oblat de saint François de Sales? Dans l'Eglise, il y a des Bénédictins, des Jésuites, des Oratoriens, il y a des ordres sévères, les Chartreux, les Trappistes. Et nous, qui arrivons avec un nom nouveau, que voulons nous ? Et d'abord, pourquoi nous appeler “Oblats” ? En latin “Oblat” veut dire: “qui s'offre, qui se donne”. Sur l'autel le pain et le vin avant la consécration sont appelés “oblata”. C'est que nous sommes comme le pain et le vin qu'on offre au saint sacrifice de la messe. Que deviennent ils, ces “oblata” de la messe? Ils sont changés, par la consécration, au corps et au sang de Notre-Seigneur. Ce n'est plus le pain que le prêtre tient entre ses mains, ce n'est plus le vin qu'il élève dans le calice, ce sont le corps sacré et le sang précieux du Sauveur qui ont été offerts sur le Calvaire pour la rédemption du monde.

    Eh bien, mon ami, il faut que, de simples fidèles, de simples séminaristes, de simples novices, de simples prêtres, nous devenions Oblats, c'est à dire que nous soyons changés, que nous ne soyons plus nous-mêmes, mais que nous devenions d'autres Jésus-Christ. Il faut d'abord que nous reproduisions son extérieur. L'extérieur, c'est quelque chose. Le monde ne nous connaît que par là. Il ne voit pas notre cœur et il juge par les apparences, par notre manière d'être, de nous tenir, de traiter avec le prochain, de nous comporter dans les actes religieux. Il faut donc que notre soin porte sur l'extérieur. Il faut que nous soyons simples, sans recherche ni affectation, n'ayant d'autres manières d'être que celles de la bonne société.


    Vivant comme Jésus a vécu. C’est Jésus qui était si bon et qui faisait du bien à tous”. Jésus, Voilà notre modèle de simplicité et de droiture, de parfaite honnêteté, du sentiment de respect que nous devons avoir pour toutes les personnes avec lesquelles nous traitons.

    Donc, dans l'enseignement, allez avec charité et patience comme Notre-Seigneur, donnant à chacun le moyen d'arriver à la lumière, par votre manière et votre attitude modeste, claire, simple, imprégnée de foi et d'amour du bon Dieu. Alors vous réussirez aux endroits les plus impossibles. »
     

    Et là le Père Brisson donne un exemple de ce qui se vit en Afrique du Sud, c’était en 1900 »….Ainsi au Cap, à Hiérachabies, nos Pères vivent au milieu d'une population sans abri, sans ressources, dénuée de tout, à qui personne n'a jamais apporté une lueur de vérité. La bonté, la simplicité des missionnaires leur ont gagné tous les cœurs. On accourt à eux avec enthousiasme et ils m'écrivent: “Nous sommes ici comme dans notre famille. Nous ne voudrions jamais revenir en Europe. Ces pauvres gens nous aiment et nous les aimons”. Et en effet, le bon Dieu les bénit remarquablement. Je recevais encore ces jours ci une lettre de Mgr Simon, notre excellent évêque(Mgr Simon, le 1er évêque OSFS, évêque à Pella). Il me disait: “Il nous faut ici de bons, de saints religieux. N'en envoyez pas d'autres. Avec ceux qui ne sont pas des saints on ne peut espérer grand profit. Mais si vous envoyez de vrais religieux, le bien se fera et facilement”. Oui, mes amis, si vous allez aux âmes avec ces dispositions de simplicité, d'humilité, de déférence, de bonté du Sauveur, vous gagnerez pour le Ciel une belle couronne »

    Mais il ne faut pas songer seulement à l'extérieur, il faut surtout pourvoir à l'intérieur. Vous devez devenir des âmes absolument intérieures, « tu dois devenir une âme absolument intérieure » sans cela tu ne vaudras pas grand-chose, tu ne feras rien qui vaille. Il y a là de quoi effrayer certaines natures. N'est ce pas dur, mes amis, cette assiduité à l'obéissance absolue? Ce renoncement continuel à son propre jugement ? Ce support toujours patient de telle ou telle société? Cette acceptation aveugle de telle ou telle charge? N'est ce pas une obligation trop assujettissante que celle du Directoire? Quelques âmes seraient peut être tentées de le croire et de dire comme les disciples, quand ils entendaient tomber ces paroles de la bouche de Notre-Seigneur: “En vérité, en vérité je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour” (Jn 6:54). Les uns, les plus ignorants, s'écrièrent: “Que veut il dire? Nous ne comprenons rien.” D'autres, un peu plus instruits, disaient: “Quelle promesse! C'est absurde! Va t il se faire conduire à la boucherie?” D'autres enfin se révoltent ouvertement: “C'est bien dur d'entendre de telles paroles; nous ne pouvons pas accepter cela.” Et les voilà qui s'en vont. Notre-Seigneur ne leur dit pas: “Restez”. Et moi, j'ai peut être eu tort, mes amis, de retenir quelquefois ceux qui voulaient partir. Une autre fois, je ne devrai plus m'y opposer.

    Mais que fait Notre-Seigneur ? Il se retourne vers ses disciples: “Voulez-vous partir vous aussi?”—“Seigneur”, s'écrie saint Pierre, “à qui irions¬- nous? Tu as les paroles de la vie éternelle” (Jn 6:68). Voilà la fidélité des amis du Sauveur, voilà l'image parfaite du religieux fidèle à sa vocation, et qui, comme saint Pierre, comme saint Jean, est attaché au Sauveur. Avec cela on met de côté ses répugnances, ses sentiments, sa philosophie, sa vénérable personnalité et l'on dit à Notre-Seigneur: “Mais à qui irions nous donc? N'est ce pas toi qui a les paroles de la vie éternelle? Non, nous ne te quitterons jamais”.

    Et le Sauveur, mes amis, est sensible à ces témoignages là. Il aimait saint Pierre; il aimera l'Oblat fidèle, attaché à ses obligations, familiarisé par le Directoire à l'esprit de simplicité, d'humilité douce et condescendante, qui ne juge rien et se laisse bonnement entre les mains de Dieu, (et entre les mains de Dieu on ne va pas dans l’inconnu)…..
    Voilà l'Oblat de saint François de Sales. Croyez vous que ce soit une chose bien facile à réaliser ? Entendez moi bien. C'est à la fois extrêmement difficile, presque impossible, et en même temps tout à fait facile. Oh oui ! C’est facile à celui qui aime Dieu de tout son cœur et qui, au milieu des ombres quelles qu'elles soient, dans n'importe quelle charge, n'éprouve qu'un sentiment: l'amour du bon Dieu, et qui reste inébranlable dans sa détermination; à celui qui n'est pas volage, comme la feuille qui tourbillonne à tout vent, partagé entre le oui et le non: “Je sais ... je ne sais pas”. Est ce un homme, cela? Mais non, c'est un roseau du désert, comme disait Notre-Seigneur. Ah! Celui qui fait ce que je vous recommande, celui là jouit d'une vie bonne et douce, embaumée de foi et d'amour. Notre vie bien comprise? Mais ce sont des délices, un bonheur, une jouissance continuels. Faites cela, et votre bonheur est assuré. (Fais cela, et ton bonheur est assuré).

    Mais si vous ne vous y pliez pas, si vous êtes infidèles, si vous suivez vos antipathies pour tel ou tel de vos frères, pour telle ou telle chose, si vous écoutez les inspirations de votre propre jugement, si vous marchandez avec l'obéissance, ah! Cela n'est pas facile. Vous me direz alors: “Je n'en puis plus”. —“Je le crois bien”. —“Je suis accablé de dégoût”. —“Je le comprends”. — “Je veux m'en aller”. —“Allez vous en”. C'est de l'histoire cela, mes amis.

    Donc, mes enfants, vous qui vous présentez pour la profession, vous voyez à quoi vous vous engagez. (Donc, mon enfant, toi qui te présente pour la profession, tu vois à quoi tu t’engages) N'aie pas peur. Le bon Dieu est bien fidèle. Je ne suis pas jeune, moi, j'ai 84 ans (moi 77 ans). Or je n'ai jamais regretté une seconde de m'être donné au bon Dieu. Et je ne me pose pas pour un être extraordinaire, loin de là. Pourquoi n'ai je jamais eu de regrets? Parce que le Sauveur m'a été fidèle. Je ne prétends pas pour cela ne lui avoir jamais manqué. Mais j'affirme qu'il ne m'a jamais manqué, et j'affirme qu'il n'abandonnera jamais l'âme qui s'est abandonnée à lui. Rendons grâces à Dieu. Ne le traitons pas comme les gens du monde. Sachons lui rendre cette justice que, quand nous avons été généreux, loin de nous délaisser, il nous a récompensés au centuple.

    La fidélité est le renoncement à ses impressions personnelles. Vous n'aurez pas à vous repentir d'être entrés dans cette voie. Elle est douce. Elle est heureuse. Si Satan vient vous dire le contraire, ne l'écoutez pas. Si quelquefois l'exemple de votre entourage ne répond pas à votre attente, qu'est ce que cela peut vous faire? Vous, vous appartenez à Dieu. Vous lui avez donné et consacré votre cœur jusqu'à la mort. Restez fidèles, tenez bon. C'est lâche d'abandonner. Cela dénote faiblesse de cœur et faiblesse d'esprit. Soyez des hommes et non des roseaux. »
    L’Evangile d’aujourd’hui vient appuyer tout ce que nous (Le P. Brisson et moi) venons de dire) : « jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits… »
    Jésus veut dire que c’est le « fond » de l’homme qui permet de juger de ses actes. La qualité du fruit dépend de la qualité de l’arbre. C’est le « cœur », c’est-à-dire l’intérieur profond de l’homme qui est l’essentiel. Il faut que les gestes extérieurs correspondent à une qualité de fond. Que nos gestes religieux proviennent d’une foi intériorisée. Demandons au Seigneur qu’il transforme notre cœur, ce centre profond de notre personnalité : rends-le « bon », comme on dit d’un fruit qu’il est bon !, comme on parle d’un bon pain ! Savoureux, goûté, agréable. Que notre vie soit vraiment « un bon fruit », dont les autres puissent se nourrir et se réjouir. Le plan de Dieu sur l’homme, c’est que l’homme soit bon.
    Jésus est un homme efficace qui souhaite l’efficacité de nos vies : Dieu voudrait que nous réussissions, que notre vie soit « solide ». Cette solidité, pour Jésus, n’existe que si « on vient à Lui, si on L’écoute, et si on met en pratique ce qu’Il dit. » La Foi, une solidité ! Un roc ! Une fondation qui permet de construire ! Et cela dans la fidélité à la suite du Christ.
    (Et je reprends le texte du Père Brisson qui termine son allocution) :

    Une dernière recommandation. Aimez votre communauté, aimes la Congrégation. Puisses-tu un jour donner le même témoignage que le moine dont il est parlé dans la vie des Pères du désert. C'était un religieux en apparence tout ordinaire. La mort approchait et il ne manifestait aucune inquiétude. Le supérieur, ses frères, craignaient une présomption de sa part. Ils cherchaient à lui rappeler la sévérité des jugements de Dieu: “Oh!” répondit il, “ma vie est loin d'être irréprochable, je l'avoue. Mais Notre-Seigneur a dit: «Ne jugez point, et vous ne serez point jugés... Mon commandement est que vous vous aimiez les uns les autres». Et moi, par sa grâce, j'ai toujours aimé mes frères, et je me suis appliqué à ne jamais juger personne. Comment le Sauveur pourrait il me condamner et me juger, puisque j'ai toujours observé son commandement?”

    Oui, aime ton noviciat. Oh! La terre sainte! Les murs bénis! Quand j'ai quitté le petit sémi¬naire, j'en embrassais les murs. Est ce qu'il ne te dit rien, ce lieu où tu as appris à aimer le bon Dieu? Aime ton maître des novices, tes confrères. Aime tous tes anciens amis, garde leur une place dans ton cœur, dans tes prières. Et ce n'est pas assez de garder ton affection pour tes parents, pour ta mère, il faut la faire grandir tous les jours, pour les rapprocher avec toi du Ciel. Le lieu de ton Espérance « Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, mais avec douceur et crainte ».

    Voilà ce que tu vas promettre. Nous allons bien prier pour demander à saint François de Sales, à sainte de Chantal, à notre bonne Mère Marie de Sales, (et moi je rajoute au Bienheureux Louis Brisson) de regarder ton offrande et de la rendre agréable à la divine majesté, pour que Dieu t’aime, te bénisse aujour¬d'hui, toujours, et te conduise à une haute sainteté. Amen.

       
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